Imaginez rentrer chez vous après des vacances bien méritées et trouver des inconnus installés dans votre salon. Cette situation cauchemardesque est malheureusement une réalité pour de nombreux propriétaires. Dans cet article, nous vous donnons toutes les clés pour sécuriser votre bien immobilier et réagir efficacement si des intrus s'y installent illégalement.
Comprendre le squat : un fléau en pleine expansion
Qu’est-ce qu’un squat ? Définition et enjeux
Un squat est l'occupation illégale d'un logement ou d'un bâtiment vacant par une ou plusieurs personnes sans l'autorisation du propriétaire. Cette pratique consiste à s'installer dans un lieu inoccupé, généralement pour y vivre, sans avoir de droit légal sur la propriété.

Face à cette situation, les propriétaires se retrouvent souvent démunis, confrontés à des procédures d'expulsion longues et complexes qui peuvent s'étendre sur plus d'un an, générant un sentiment d'injustice et un impact psychologique important.
Le squat est donc une véritable menace pour les propriétaires. Ces derniers risquent d’être privés non seulement de la jouissance de leur bien, mais également de subir des pertes financières majeures (loyers impayés, frais d'avocat, réparations des dégâts matériels…).
Quelles sont les maisons les plus exposées aux squatteurs ?
Les maisons les plus exposées aux squatteurs sont les résidences secondaires et plus généralement, tout logement inoccupé pendant de longues périodes. De même, les propriétés mal entretenues attirent particulièrement l'attention des squatteurs. Les logements situés au rez-de-chaussée sont aussi plus vulnérables, car plus facilement accessibles. Enfin, les maisons sans systèmes de sécurité visibles, comme des alarmes ou des caméras, et celles qui ne montrent aucun signe de vie (absence de lumière, volets constamment fermés) sont des cibles privilégiées.
Quels sont les risques liés au squat ?
Problèmes juridiques
Tout d’abord, la procédure d'expulsion est longue et coûteuse, car elle nécessite souvent l'intervention d'un avocat. Ensuite, assez paradoxalement, les propriétaires risquent eux-mêmes des sanctions s'ils tentent d'expulser les squatteurs par leurs propres moyens : jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende. De plus, ce sont eux qui restent responsables de l'entretien du logement, même occupé illégalement, et qui peuvent être mis en cause en cas d'accident dû à un défaut d'entretien.
En résumé, face aux squatteurs, les propriétaires se heurtent à un cadre légal contraignant qui limite leurs recours tout en maintenant leurs responsabilités.
Perte de valeur du bien immobilier
Un bien squatté risque de subir une dépréciation sur le marché immobilier. En effet, les dégradations causées par les occupants illégaux (graffitis, dommages structurels…) nécessitent fréquemment des rénovations coûteuses. L'historique d'un squat peut également entacher la réputation du bien, ce qui rend sa vente ou sa location future encore plus difficile.
Dommages matériels, incendies et risques sanitaires
Les occupants illégaux peuvent causer des dommages considérables à votre propriété. Le risque d'incendie est particulièrement élevé, généralement à cause d’installations électriques de fortune ou de systèmes de chauffages improvisés. De plus, l'absence d'entretien et les conditions de vie précaires peuvent entraîner des problèmes sanitaires graves, comme la prolifération de moisissures ou la présence de nuisibles.
Que faire si votre maison est squattée ?
Les recours légaux pour récupérer son logement
Face à un squat, deux options s'offrent à vous. Tout d’abord, la procédure accélérée permet une évacuation forcée si vous agissez rapidement. Il vous faudra déposer une plainte pour violation de domicile, prouver votre propriété et faire constater le squat. Le préfet peut alors ordonner l'évacuation sous 48 heures.
Si cette option n'est plus possible, vous devrez engager une procédure judiciaire d'expulsion. Faites appel à un avocat qui saisira le tribunal. Après le jugement, les squatteurs auront un mois pour quitter les lieux.
Dans les deux cas, n'essayez jamais d'expulser les squatteurs vous-même, c'est illégal et passible de graves sanctions.
La procédure d’évacuation forcée sous 48h
Pour bénéficier de cette procédure accélérée, le propriétaire doit agir rapidement et disposer d’un titre de propriété (facture récente, document fiscal). Ces documents sont essentiels pour enclencher la procédure. Il faut ensuite faire constater le squat par un commissaire de justice. Ce dernier accompagne les propriétaires pour le dépôt de plainte et rédige la demande d'évacuation forcée à adresser au préfet. Le préfet, saisi de l'affaire, dispose alors de 48 heures pour décider d'une mise en demeure. Si celle-ci est prononcée, les squatteurs ont 24 heures pour quitter les lieux. Passé ce délai, le préfet doit faire évacuer le logement sans délai par les Forces de l'ordre.
Comment la loi protège-t-elle les squatteurs et les propriétaires ?
La loi anti-squat de juillet 2023 a renforcé les droits des propriétaires tout en maintenant certaines protections pour les occupants. Les sanctions contre les squatteurs ont été alourdies, avec des peines allant jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 € d'amende (article 226-4 du Code pénal). Une procédure accélérée permet désormais l'expulsion en 48h dans certains cas. Cependant, la loi maintient des garde-fous pour les occupants de bonne foi et interdit aux propriétaires d'expulser eux-mêmes les squatteurs.
Quelles sont les solutions pour protéger sa maison contre les squatteurs ?
Sécurisation proactive : comment agir efficacement pour éviter les squats
Renforcer la sécurité des accès : portes, fenêtres et serrures
Pour dissuader les squatteurs, investissez dans des portes blindées ou anti-squat, équipées de serrures multipoints. Optez pour des fenêtres renforcées, de préférence avec du verre trempé. Enfin, installez des volets roulants : ils seront plus résistants que les modèles battants.
Simuler une présence avec des volets automatiques ou lumières connectées
Pour dissuader les squatteurs, vous pouvez aussi donner l'illusion que votre maison est habitée. Il existe des volets automatiques, programmables pour s’ouvrir et se fermer à des heures régulières et donner l'impression d’une présence. Il est également possible d’y associer des lumières connectées qui s’allument dans différentes pièces de votre maison. Combinés, ces dispositifs créent un leurre particulièrement convaincant.
Signaler immédiatement une intrusion suspecte
Dès que vous suspectez une intrusion, contactez immédiatement les Forces de l'ordre. Si l'occupation date de moins de 48 heures, la police pourra intervenir directement pour expulser les intrus. Au-delà, la procédure se complique.
La dissuasion avec une alarme et des caméras connectées
L'installation visible d'un système de sécurité décourage la majorité des squatteurs. Avec des caméras connectées bien placées, vous pourrez surveiller votre logement à distance et même collecter des preuves en cas d'intrusion. Associées à une alarme sonore puissante, ces systèmes sont fortement dissuasifs.
Confier votre sécurité à une Société de télésurveillance
Enfin, vous pouvez opter pour une société de télésurveillance et bénéficier d’une protection optimale de votre domicile. Des professionnels assurent une protection 24h/24 et 7j/7, et réagissent rapidement en cas d'alerte. Ils peuvent vérifier la situation via des détecteurs image, et faire intervenir un Agent de sécurité ou les Forces de l’ordre sur place si le besoin est avéré. En déléguant la gestion des risques à des experts, vous vous assurez une tranquillité d’esprit où que vous soyez.
Pourquoi la télésurveillance IMA PROTECT est la meilleure solution anti-squat ?
Un système d'alarme connecté avec télésurveillance constitue une protection de premier ordre contre les squatteurs. Ces dispositifs détectent toute intrusion et alertent immédiatement les opérateurs en Station de télésurveillance. IMA PROTECT propose des solutions d’alarmes, alliant détecteurs de mouvement, caméras et autre matériels connectés, pour réduire les risques de cambriolages et de squats.
IMA PROTECT propose une télésurveillance 24h/24 et 7j/7 de votre domicile. En cas d'intrusion, les opérateurs certifiés évaluent la situation en temps réel et alertent rapidement les Forces de l'ordre si une menace est avérée.
En investissant dans des systèmes de sécurité adaptés et en optant pour une solution de télésurveillance professionnelle, vous réduisez considérablement les risques que votre résidence soit squattée. Si vous souhaitez vous renseigner davantage, vous pouvez consulter notre guide sur la prévention contre les intrusions.